Le cancer du côlon est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme et le 3e chez l’homme.
Il fait l’objet d’un dépistage organisé en Belgique.
Parallèlement, certains signes d’alerte évoquent un cancer du côlon et doivent amener à consulter rapidement.

7.500 nouveaux cas de cancer du côlon par an
En Belgique, on estime le nombre de nouveaux cas de cancer du côlon à 7.500 par an.
En termes d’incidence, il se situe au 3e rang des cancers chez l’homme avec 3.100 cas, derrière le cancer de la prostate (9.036) et le cancer du poumon (5.578).
Chez la femme, c’est le 2e cancer le plus fréquent avec 2.711 cas, derrière le cancer du sein (10.490).
En terme de mortalité, le nombre de décès par cancer colorectal a été estimé en 2011 à 17.500, 9.200 chez l’homme et 8.300 chez la femme.
Il se situe au 2e rang des décès par cancer, derrière le cancer du poumon chez l’homme (29.100 décès) et devant le cancer du sein chez la femme (11.500 décès).
Le dépistage organisé du cancer colorectal
Le cancer colorectal fait l’objet d’un dépistage organisé. Il s’adresse à toute personne, homme et femme, âgée de 50 à 74 ans et repose sur la réalisation d’un test à répéter tous les deux ans. Si le test est positif, une coloscopie est prescrite pour porter le diagnostic.
En revanche, les personnes à risque élevé de cancer du côlon doivent en parler à leur médecin, lequel peut proposer un dépistage plus précoce, une coloscopie d’emblée ou une surveillance particulière :
- Antécédents familiaux de cancer du côlon dans la famille en ligne directe (parents, grands-parents, oncles et tantes, frères et sœurs),
- Certaines maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme une polypose adénomateuse familiale ou une maladie de Crohn.
Institut national du cancer (INCa), www.e-cancer.fr. http://www.ameli-sante.fr