Riche en cholestérol, l'Œuf est souvent mis dans le même panier et montré du doigt. Pourtant, ses atouts nutritionnels sont nombreux et des données récentes invitent même à se faire cuire un Œuf !

Quand on parle de cholestérol, on marche généralement sur des Œufs ! En effet, l'Œuf quel qu'il soit, n'a pas bonne presse lorsque l'on tente de maîtriser le taux de cholestérol. Il est vrai qu'avec ses 250 mg de cholestérol tout habillé, on n'est pas loin de la barre fatidique des 300 mg, limite qu'il ne faudrait pas dépasser au cours de la journée. Rien qu'avec une omelette (en comptant 2 Œufs par personne), on franchit déjà allègrement ce pallier. Comment cette préparation a-t-elle pu survivre ? Mystère
Présomption d'innocence
Aujourd'hui, l'Œuf peut sortir de sa coquille, car les scientifiques reconnaissent que le cholestérol alimentaire n'est pas le principal facteur qui influence le taux de cholestérol dans le sang. Les acides gras saturés, présents dans les graisses animales (sauf le poisson) font bien pire : ils augmentent la formation du cholestérol LDL ou " mauvais " cholestérol, l'ennemi public numéro un de notre cŒur et de nos artères.
Des oeufs à la douzaine
Qu'il soit de poule, de caille, d'oie, de cane, de poisson ou encore d'autruche, l'Œuf sans cholestérol est une légende ! Tous les Œufs pondus, crus ou cuits, sont riches en cholestérol. Par contre, il existe aux Etats-Unis des Œufs liquides dont on a extrait une partie plus ou moins importante de cholestérol. Des Œufs nouvelle génération (ex. Columbus) ont vu le jour il y a quelques années. En privilégiant un retour à une alimentation plus sauvage pour le gallinacé, les producteurs de ces Œufs particuliers ont réussi à modifier la composition en lipides de l'aliment tant et si bien que ces Œufs modernes permettent de mieux contrôler le taux de cholestérol