Qu'il s'agisse de santé ou de bien-être, le naturel et le bio n'ont jamais eu autant la cote, y compris dans l'univers glamour des cosmétiques. Attention pourtant à bien différencier "bio" et "naturel", deux appellations qui n'ont pas forcément grand-chose à voir...

Les raisons du triomphe du bio sont multiples. L'aspect éthique est bien entendu important, tout comme l'augmentation des réactions allergiques et une certaine méfiance, pas toujours rationnelle, par rapport à ce qui est apporté par le progrès technique. Dernière clé du succès, et sans doute pas la moindre, l'engouement des stars qui, en révélant ne jurer que par certaines marques bio, ont véritablement ouvert la voie vers la tendance écolo.
Succès croissant
Actuellement, le marché de la cosmétique bio connaît des taux de croissance énormes. A tel point que de grandes entreprises cosmétiques commencent à s'intéresser à ce marché et développent leurs propres gammes bio à coté de leurs gammes traditionnelles.
Attention pourtant : n'est pas bio qui veut, même si certaines appellations peuvent prêter à confusion. Par exemple, il suffit qu'un produit contienne au moins 1% d'ingrédients naturels pour qu'il puisse s'autoproclamer "naturel"... certains sont donc à 99% industriels! Pour naviguer dans la jungle écolo, mieux vaut se fier aux labels reconnus et avoir quelques notions concernant les appellations.
Deux logos
Selon les organismes Ecocert et Cosmebio, un produit cosmétique peut porter soit l'appellation Bio soit l'appellation Eco. Pour obtenir l'un de ces deux labels, un produit ne peut comporter au maximum que 5% d'ingrédients synthétiques. Le label Bio est ensuite plus restrictif, puisqu'il exige qu'au minimum 95% des ingrédients végétaux et 10% des ingrédients totaux soient certifiés issus de l'agriculture biologique. Le label Eco, lui, se contente de 50% des ingrédients végétaux ou 5% des ingrédients totaux certifiés issus de l'agriculture biologique.
Il existe d'autres labels sur lesquels vous pouvez compter pour séparer le bon grain de l'ivraie, comme par exemple BDIH (une organisation allemande), Nature et Progrès (le label le plus strict) ou Cosmebio.
Cependant, certaines marques ne bénéficient d'ucun label, et ça ne les empêche pas d'être très proches de l'idéal bio. Vous pouvez donc aussi vous pencher de près sur les étiquettes, pour vérifier l'absence de produits issus de la pétrochimie (parabens en tête). Mais faire le tri n'est pas à la portée de n'importe qui.