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Avez-vous la capacité d'être heureux? Prenez votre bonheur en main!

Publié par Dr Catherine Solano le 31/05/2010 - 00h00
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Posséder la capacité d'être heureux correspond à de nombreuses qualités très différentes que nous possédons tous à des degrés variables. L'une d'entre elle a une importance considérable, c'est le sentiment de contrôle. Explication.

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Vous sentez-vous responsable de ce qui vous arrive?


Vous devez parler en public à votre travail, et c'est raté. Vous bafouillez, votre prestation n'est pas à la hauteur. Qu'avez-vous tendance à penser?
Pensez-vous quelque chose comme: "je m'étais mal préparé"; "j'aurais dû pratiquer la respiration calme auparavant"; "je suis trop anxieux"?
Ou pensez-vous plutôt: "mes auditeurs avaient l'air de vouloir m'agresser"; "le sujet que je devais traiter n'était pas assez bien défini par mes supérieurs" ou encore "on m'a envoyé au casse-pipe".
Dans le premier cas cas, c'est en vous que vous cherchez des explications à la situation. Dans l'autre cas, vous les cherchez à l'extérieur de vous.

Un autre exemple dans le même esprit. Vous arrivez en retard à un rendez-vous. Pensez-vous: "j'aurais dû partir plus tôt"? Auquel cas vous cherchez en vous une explication. Ou bien "il y avait des embouteillages"? Alors, vous cherchez une explication externe.

Ce sont deux attitudes opposées. La première attitude, celle d'attribuer à soi-même ce qui vous arrive, est une aptitude positive et non pas culpabilisante comme on pourrait l'imaginer. En effet, une personne qui se remet en cause dans les difficultés pense aussi qu'elle peut progresser. Elle perçoit qu'elle a une action sur le monde et se sent donc l'envie d'agir pour faire avancer les choses pour elle et parfois pour le monde en général. Quand vous êtes dans ce cas, vous vous estimez parfois en tort, mais au rebours, quand quelque chose se passe bien, vous vous en attribuez aussi le mérite. Si vous réussissez un examen, vous pensez: "j'ai bien travaillé, je possédais bien mon sujet" et non "j'ai eu de la chance, la question était facile!"
Si vous attribuez vos échecs comme vos réussites au hasard ou au monde extérieur, cette façon de penser a tendance à vous rendre passif. À quoi bon se donner du mal en effet si les choses sont régies par des forces aveugles sur lesquelles vous avez l'impression de ne pas avoir de prise?

Le sentiment de bonheur dépend de la perception de votre capacité à agir sur le monde


Si vous pensez pouvoir agir sur les événements, sur vos études, votre travail, vos relations amicales, la vie est pour vous un terrain de jeu. Vous en connaissez les règles, vous les suivez pour avancer. Et cela fonctionne. Plus vous agissez, mieux vous comprenez le monde et plus vous obtenez ce que vous désirez! Plus vous vous sentez heureux et puissant.
Si vous pensez que rien de ce que vous faites n'est utile ou significatif, vous ne comptez pas sur vous-même, mais sur la chance. Or, rester passif parce que l'on pense n'avoir aucune influence sur le monde rend amer et/ou dépressif.

Publié par Dr Catherine Solano le 31/05/2010 - 00h00
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