PUBLICITÉ

Attention aux acides gras trans, ils encouragent le cancer du sein

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/03/2012 - 17h28
-A +A

Consommer des acides gras trans en grande quantité peut augmenter votre risque de cancer du sein, voire le multiplier par deux. Donc attention à tous les produits industriels gras... Ils sont mauvais pour vos seins.

PUB

Que sont les acides gras trans?

Ces acides gras trans, pour transhydrogénés (ou partiellement hydrogénés), sont issus d'un procédé industriel visant à transformer des huiles végétales pour les rendre plus faciles à utiliser par les professionnels de l'agroalimentaire.

Globalement, ce procédé permet de les rendre solides à température ambiante, ce qui est plus pratique pour la confection de divers produits, et d'obtenir des matières grasses qui rancissent moins facilement, ce qui facilite leur conservation.

Au final, on trouve des acides gras trans dans de très nombreux aliments, allant des pains industriels, aux pâtes à pizza, en passant par les viennoiseries, les biscuits, les gâteaux, les chips et les plats tout prêts par exemple. Pour les dépister, il suffit de lire les étiquettes à la recherche des mots "trans" ou "hydrogénés".

Trop d'acides gras trans doublent le risque de cancer du sein

Cette étude est signée par deux équipes de l'Inserm et de l'Institut de cancérologie Gustave Roussy. Elle a consisté à mesurer les taux d'acides gras trans qui circulaient dans le sang d'une grande population de femmes (ces mêmes femmes faisaient partie de l'étude dite E3N qui a servi à démontrer que le traitement hormonal substitutif n'augmente pas le cancer du sein).

Il s'avère que les femmes qui avaient les taux les plus élevés présentaient un risque d'avoir un cancer du sein presque doublé par rapport à celles qui avaient les taux d'acides gras trans les plus bas.

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 29/04/2008 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/03/2012 - 17h28

Information presse de l'Inserm et de l'Institut de cancérologie Gustave Roussy, 9 avril 2008.

Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ