L'aspartame est l'édulcorant ou "faux sucre" le plus utilisé et plus controversé au monde.
Récemment, des éminents toxicologues internationaux ont dressé le plus grand état des lieux jamais réalisé.
Bilan : tout va bien !

Edulcorants, aspartame : les points sur les "i"
Il y a quelques mois, les meilleurs experts internationaux sur le sujet des édulcorants de synthèse comme l'aspartame se sont réunis et ont passé au crible 500 études sur l'aspartame et son effet sur la santé au cours des 25 dernières années. Les experts ont formulé des conclusions dans les différents domaines et remettent ainsi les pendules à l'heure, y compris chez les grands consommateurs.
Premièrement, dans l'organisme, les produits de transformation de l'aspartame (la phénylalanine, l'acide aspartique et le méthanol) sont tous naturellement présents dans l'alimentation et la contribution via l'aspartame est faible à insignifiante.
Une consommation d'édulcorants surestimée
Les Etats-Unis ont la consommation de produits light la plus élevée du monde.
Et malgré tout, sur la base des données de consommation les plus récentes, il apparaît que même pour les grands utilisateurs d'aspartame, le niveau de consommation de l'édulcorant est nettement en dessous de l'apport journalier admissible 1 (DJA), fixé en Europe à 40 mg par kilo de poids corporel.
Aspartame : toxicité zéro jusqu'à preuve du contraire
Les études sur la toxicité chronique de l'aspartame et sur ses produits de décomposition sont également conclusives. Réalisées sur plusieurs espèces animales, elles ne révèlent aucun effet toxique décelable pour des quantités allant jusqu'à 4000 mg par kilo de poids corporel (soit 100 fois plus la DJA), soit des doses irréalistes dans une alimentation humaine.
Même topo à l'égard du cancer.
Aucune preuve crédible ne peut aujourd'hui soutenir l'hypothèse d'une relation. En 2006, les recherches d'un laboratoire italien avaient quelque peu ébranlé les certitudes. Elles ont été depuis totalement démontées (2) et la sécurité de l'aspartame a été réaffirmée.
"Aspartame: A safety evaluation based on current use levels, regulations, and toxicological and epidemiolgical studies". Critical Reviews in Toxicology, septembre 2007.
(1) La DJA n'est pas un seuil de toxicité, mais bien de sécurité. Elle correspond à la quantité maximale qui peut être consommée tout au long de la vie sans effet néfaste décelable. Aux Etats-Unis, la DJA de l'aspartame est fixée à 50 mg par kilo de poids corporel.
(2) The EFSA Journal (2006), 356, 1-44. www.efsa.eu