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Arrêter de fumer, combien ça coûte?

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 21/06/2010 - 00h00
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Arrêter de fumer, c'est difficile... et en plus, cela coûte parfois cher. Mais jamais aussi cher que les cigarettes! Et la sécurité sociale peut vous aider. Voici quelques infos sur le coût et les remboursements possibles pour les différentes aides à l'arrêt du tabac.

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Arrêt du tabac: les consultations en tabacologie remboursées


C'est une mesure qui date de 2009 et qui a été saluée par de nombreux professionnels de la santé: les consultations en tabacologie sont maintenant partiellement remboursées. Rappelons que les tabacologues sont des médecins ou des professionnels de santé (infirmières, kinésithérapeutes...) qui ont suivi une formation complémentaire dédiée au tabac et à la dépendance. Les consultations de tabacologie sont beaucoup plus longues qu'une consultation traditionnelle (45 minutes pour la première consultation, 30 minutes pour les suivantes), parce que pour lutter contre la dépendance au tabac, une prise en charge globale est nécessaire et que cela prend du temps. Aujourd'hui la première séance est remboursée à hauteur de 30 euros, et les suivantes à hauteur de 20 euros, pour un suivi tabacologique s'effectuant en huit séances réparties sur deux ans. Dans les services de tabacologie associés aux principaux hôpitaux, le maximum qui reste à payer par le patient est en général de 5 à 10 euros maximum la séance, mais c'est souvent complètement gratuit.

Les médicaments contre le tabac: remboursés partiellement


Les médicaments destinés à aider à arrêter de fumer ne sont que partiellement pris en charge. Le champix, le plus utilisé à l'heure actuelle, est remboursé à partir de la deuxième boîte (un traitement complet en comporte deux, sur douze semaines). Le zyban, beaucoup moins utilisé depuis l'arrivée du champix sur le marché, n'est remboursé que pour les patients souffrant de BPCO, et encore, sous certaines conditions.

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 21/06/2010 - 00h00 Bérengère Janssen, psychologue au FARES (Fonds des Affections respiratoires asbl)
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