Au-delà de 65 ans, les femmes qui prennent des psychotropes auraient un risque de fracture plus élevé de 40%. Dans le cas précis d'un antidépresseur, ce risque est de 25% et concerne particulièrement la fracture de la hanche.

Près de 8.130 femmes âgées de plus de 65 ans ont été suivies durant cinq années. Leur consommation de médicaments a soigneusement été enregistrée pendant toute cette période.Au terme de l'étude, 15% des sujets ont souffert d'au moins une fracture, dont 4% de la hanche.
En règle générale, la prise d'un psychotrope élève le risque de fracture, quelle que soit la localisation (bras, poignet, jambe, hanche), de 40%, comparé à celui des femmes qui n'en consomment pas.Quant au traitement par antidépresseur, il accroît ce risque de 25%, particulièrement la fracture de hanche, et quel que soit le type d'antidépresseur.En revanche, d'autres médicaments psychotropes, comme les anticonvulsifs, les somnifères ou les anxiolytiques n'augmentent pas ce risque.