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Alimentation préventive : les preuves s'accumulent

Publié par Dr Philippe Presles, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 11/01/2005 - 00h00
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Après les cancers, la maladie d'Alzheimer et l'infarctus, pour ne citer que les plus connus, on s'apercoit que l'on peut diviser par deux le risque d'arthrite rhumatoïde en surveillant son alimentation.

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La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune qui se caractérise par une inflammation conduisant à la destruction du cartilage. Au final, les articulations se déforment et font souffrir. Cette affection touche préférentiellement les femmes (3 femmes pour 1 homme) dans la tranche d'âge 30 à 50 ans. En France, l'arthrite rhumatoïde touche 250.000 personnes.Parmi les causes possibles, on trouve une prédisposition génétique et le tabagisme. Mais selon les résultats d'une étude britannique, la nature de notre alimentation jouerait également un rôle.

Moins de viande rouge, plus de vitamine C

Dans cet essai, portant sur plus de 25.000 sujets, les patients ayant la plus forte consommation de viande rouge avaient un risque deux fois plus élevé de développer une PR.Aucune différence a été notée en ce qui concerne les calories, les graisses, la vitamine D, le café, le thé et l'alcool.En revanche, la vitamine C semble importante, puisque les sujets souffrant de PR étaient ceux qui avaient les apports les plus faibles en vitamine C.Et enfin, l'effet néfaste du tabagisme sur les articulations est confirmé.

Ainsi, le rôle de l'alimentation dans le développement de nombreuses pathologies se renforce encore. Et concernant la PR, la prévention est possible en augmentant sa consommation de vitamine C et en diminuant celle de viande de rouge, le tout en abandonnant le tabagisme.

Où trouver de la vitamine C ?

On la trouve essentiellement dans les fruits et les légumes. Les céréales n'en contiennent pas et il n'en existe pas non plus dans les produits animaux, sauf dans les abats et les coquillages.Mais attention, en raison de sa très grande fragilité (elle se dégrade à la chaleur, à la lumière, à l'oxydation et se dissout facilement dans l'eau), les teneurs en vitamine C des fruits et des légumes sont très variables. Il faut savoir qu'elle s'élimine au fur et à mesure du vieillissement de ces produits. La perte est d'environ 50% deux jours après la cueillette. En revanche, dans les agrumes, elle est totalement protégée. C'est pourquoi le jus d'orange ou de pamplemousse frais quotidien est une sécurité.

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Publié par Dr Philippe Presles, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 11/01/2005 - 00h00 Silman A. et Symmons D., Arthritis Rheum., 50 : 3804-3812, 2004.
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