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Addiction au jeu, à Internet... Les addictions sans drogue, de nouvelles toxicomanies?

Publié par Dr Catherine Solano le 06/09/2010 - 00h00
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L'exemple du jeu pathologique...


Le jeu pathologique ou dépendance au jeu concerne sans doute 1 à 3 % de la population adulte, avec une plus grande fréquence masculine qui représente plus de 90 % des dépendants pour l'addiction au jeu. Et 20 % des personnes concernées ont déjà fait une tentative de suicide. Leur souffrance est donc énorme.
Notons encore que 20 % des joueurs compulsifs ont déjà commis un délit. Cette dépendance n'est donc pas seulement un problème personnel et familial, mais aussi un problème social.

Quels traitements pour ces dépendances?


Thérapies comportementales et cognitives, approches motivationnelles, groupe de personnes dépendantes (sur le modèle des alcooliques anonymes), les traitements sont assez divers sans qu'il y ait actuellement un consensus, les recherches sur le sujet en étant aux commencements. Les résultats peuvent être excellents en quelques semaines... à condition que la personne en cause accepte de se faire soigner, trouve un thérapeute compétent et suive la thérapie. Malheureusement, c'est parfois difficile à mettre en place, les personnes dépendantes n'acceptant pas toujours de reconnaître leurs difficultés, les thérapeutes n'étant pas si nombreux et les patients ayant tendance à ne pas poursuivre une thérapie commencée... Le traitement d'une dépression associée, fréquente, est aussi essentiel.

Publié par Dr Catherine Solano le 06/09/2010 - 00h00 Les addictions sans drogue(s), Marc Valleur, Dan Velea, revue Toxibase, n°6 ; La médecine aux frontières de l'addiction, les addictions comportementales, Comptes-rendus des ateliers la Journée CoRoMa du 26 novembre 2009, à Montreux ; Nouvelles addictions, nouvelles prises en charge, AP-HP 2007.
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