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Vous avez fait une erreur? Tant mieux, elle va beaucoup vous apprendre!

Publié par Dr Catherine Solano le 06/04/2010 - 00h00
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Ne vous jugez pas de manière émotionnelle et généralisatrice


L'essentiel, c'est de ne pas vous laisser entraîner dans l'autocritique stérile. Après une erreur, nous avons tendance à généraliser et à conclure: "Je suis nul", "je ne suis pas à la hauteur" ou, "je suis un lâche", etc.
Alain ressent une émotion de culpabilité terrible car il se dit: "Je suis un mauvais père". Il s'agit d'une généralisation. Bien sûr, laisser tomber son enfant, c'est affolant sur le coup. Mais est-ce une raison pour se penser un mauvais père de manière plus générale? Certainement pas. Ce jugement n'est pas la réalité, c'est une interprétation. Ce qui est en cause, c'est un comportement. Et un comportement, cela peut se changer.

Agissez pour éviter une nouvelle erreur...


Quand vous avez détecté le comportement en cause dans la survenue de l'erreur, travaillez à le changer. Pour Alain: comment tenir un enfant dans les bras. Il faut peut-être mieux le caler, lui demander de s'accrocher? Il faut peut-être aussi s'entraîner à penser à sa sécurité de manière plus large: ceinture de sécurité, meubles sans bords pointus...
Si vous mettez sur la sellette votre comportement inadapté, vous avez des pistes et des solutions pour le changer. Et cette fois, votre erreur aura été productive. Elle ne se reproduira plus. Vous avez appris quelque chose. Non, vous n'êtes pas nul(le), vous savez tirer partie de vos expériences de vie, même désagréables!

Publié par Dr Catherine Solano le 06/04/2010 - 00h00
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