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La vitamine PP prévient Alzheimer

Publié par Isabelle Eustache, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 31/08/2004 - 00h00
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La vitamine PP, également appelée B3, niacine ou acide nicotinique, dont la carence est connue pour causer la pellagre, est suspectée augmenter les performances cognitives. Une nouvelle étude démontre que la consommation de cette vitamine pourrait contribuer à prévenir la maladie d'Alzheimer.

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La vitamine PP est nécessaire à la formation de deux enzymes indispensables pour l'assimilation des protéines, des glucides et des lipides. Elle agit donc très largement dans l'organisme. Les besoins sont toujours satisfaits par une alimentation équilibrée. Seuls, les végétaliens qui ne consomment jamais aucun produit d'origine animale peuvent en manquer.La forme majeure de la carence en niacine est la pellagre, maladie mortelle dont les trois symptômes sont : dermatose, diarrhée et démence. Dans les pays développés, la carence n'existe plus car la vitamine PP est très répandue dans l'alimentation. L'organisme peut en fabriquer à partir d'un acide aminé, le tryptophane, dont les viandes et les produits laitiers sont riches.

Dans une étude menée par une équipe de chercheurs américains, les habitudes alimentaires de 800 personnes âgées de plus de 65 ans ont été recueillies. Les données ainsi obtenues ont permis d'évaluer les apports respectifs en vitamine PP des participants. Parallèlement, un suivi médical durant six années consécutives a été entrepris afin d'évaluer l'évolution des fonctions cognitives des sujets.

Les auteurs constatent que plus la consommation de vitamine PP est importante, plus le risque d'Alzheimer diminue. Entre les apports les plus extrêmes, ce risque est multiplié par 5 : le risque d'être atteint de la maladie d'Alzheimer est 5 fois plus important chez les plus faibles consommateurs de vitamine PP, comparativement aux sujets ayant les apports les plus importants.

Les données obtenues dans cette étude suggèrent également que la vitamine PP aurait la capacité de ralentir le déclin cognitif associé au vieillissement.

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Publié par Isabelle Eustache, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 31/08/2004 - 00h00 Morris M.C. et coll., J. Neurol. Neurosurg ; Psychiatry, 75 : 1093-1099, 2004.
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