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Vers une prédiction fine du risque cardiovasculaire

Publié par Dr Philippe Presles : Adaptation : Dr Philippe Burton le 17/12/2002 - 00h00
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Les outils d'évaluation du risque cardiovasculaire s'affinent. Après le LDL-cholestérol, des chercheurs viennent d'identifier un autre marqueur : la " protéine C-réactive ", dont la valeur pour prédire le risque est encore plus efficace.

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Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans les pays industrialisés. Pouvoir prédire les risques constitue un atout considérable. Dans ce domaine, le LDL-cholestérol est un marqueur très utile servant à définir le risque d'un évènement cardiovasculaire. Une étude récente tend à démontrer qu'un autre élément, la protéine C-réactive (CRP), constitue une valeur prédictive (capable de prédire le risque) bien plus performante.

Une comparaison en faveur du CRP

L'efficacité de ces deux marqueurs a été testée chez 27.000 femmes américaines en bonne santé, suivies sur une période de 8 années. L'un et l'autre, le LDL-cholestérol et le CRP, avait une relation très forte avec la survenue d'événement cardiovasculaire ultérieur (infarctus, accident vasculaire cérébral, revascularisation coronaire ou décès coronarien), même après ajustement des facteurs de risque que sont notamment l'âge, le tabagisme, le diabète et les niveaux de pression artérielle. Mais les auteurs constatent également que la CRP donne des indications de meilleure qualité, comparé au LDL-cholestérol. Le caractère prédictif du CRP est ainsi supérieur. De plus, en apportant des informations différentes de celles données par le LDL-cholestérol, l'emploi combiné de ces deux marqueurs donne des résultats bien plus intéressants en termes de pronostic du risque que l'un ou l'autre pris séparément.

Ces données sont importantes pour définir le plus précisément possible les groupes à risque qui devront être ciblés par la prévention, par les statines ou les autres traitements primaires.
Publié par Dr Philippe Burton le 17/12/2002 - 00h00 Ridker P.M. et coll., N. Engl. J. Med., 347: 1557-1565, 2002. Mosca L., N. Engl. J. Med., 347: 1615-1617, 2002
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