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Un trauma crânien fait le lit du stress post traumatique

Mise à jour par Nathalie Szapiro - journaliste santé le 28/07/2014 - 10h56
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On connaissait déjà le risque de stress post-traumatique à la suite d’un événement violent comme une agression par exemple.

Une nouvelle étude de l’Inserm montre qu’un antécédent de trauma crânien augmente également ce risque …

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Un risque multiplié par quatre

Les blessures cérébrales peuvent avoir un impact psychique, comme le révèle une étude française : trois mois après leur accident, les traumatisés crâniens ont quatre fois plus de risque de présenter un stress post-traumatique que les personnes blessées à un autre endroit du corps.

Cela se traduit par :

  • des cauchemars récurrents,
  • des souvenirs envahissants revenant sous forme de flashs,
  • l’incapacité de retourner sur les lieux du drame,
  • une insomnie et/ou des troubles de la concentration, etc.

Ce risque serait même multiplié par douze en cas de trauma crânien lié à un accident de voiture, mais curieusement, non accru en cas d’accident de moto (peut-être en raison du port du casque).

Vers un meilleur suivi des personnes à risque ?

Sachant que le stress post-traumatique peut être évité à condition de prendre rapidement en charge les personnes à risque, une meilleure identification de ces dernières est essentielle. Le fait d’avoir un accident de voiture avec trauma crânien, vient donc s’ajouter à la liste des autres facteurs de risque déjà connu : le fait d’être de sexe féminin, de souffrir de troubles psychologiques et/ou d’avoir subi des traumatismes ponctuels ou chroniques au cours de sa vie, notamment pendant l'enfance …

Initialement publié par Nathalie Szapiro - journaliste santé le 31/07/2014 - 10h56 et mis à jour par Nathalie Szapiro - journaliste santé le 28/07/2014 - 10h56

Jama Psychiatry.

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