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Sommeil : la régularité, ça compte !

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 20/11/2015 - 12h23
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Rattraper le week-end les heures de sommeil qui vous manquent dans la semaine n’est pas suffisant pour rester en bonne santé. Quand votre vie quotidienne ne vous permet pas les heures de sommeil dont votre corps a besoin, les conséquences sur la santé cardiovasculaire sont manifestes…

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Le jetlag social et nos heures de sommeil

Le jetlag social, c’est le nom qu’ont trouvé les scientifiques pour désigner le décalage entre les heures de sommeil que nous aurions si nous n’écoutions que notre organisme et celles que le travail et les obligations sociales nous imposent. En d’autres termes, c’est la fatigue que nous ressentons parce que nous ne pouvons pas nous coucher et nous réveiller quand nous le voulons !

Nous avons souvent tendance à rattraper le déficit de sommeil lié au jetlag social les jours où nous avons la liberté de nos heures de sommeil, c’est-à-dire le week-end et pendant les vacances. Malheureusement, selon une étude de 2015, ce n’est pas suffisant…

Diabète et obésité augmentent quand les heures de sommeil sont perturbées

Les chercheurs ont étudié les heures de sommeil de plusieurs centaines de personnes. Ils ont ainsi pu confirmer qu’un jetlag social plus important (c’est-à-dire une plus grande différence entre les heures de sommeil pendant la semaine et celles du week-end, même si cette différence reste modeste) s’accompagne de modifications du profil sanguin. De nombreux indicateurs du risque de diabète et/ou du risque cardiovasculaire, comme la glycémie ou le taux de cholestérol dans le sang, augmentent. Même parmi les personnes qui souffraient déjà du diabète, le jetlag social était lié à une glycémie plus élevée, et à plus d’inflammation. Les chercheurs ont écarté la possibilité que troubles du sommeil et surpoids ou problèmes métaboliques soient tous deux liés à une cause commune comme des symptômes dépressifs ou un manque d’attention à sa santé.

Initialement publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 20/11/2015 - 12h23 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 20/11/2015 - 12h23
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