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Rupture d'anévrisme: de plus en plus d'interventions préventives

Publié par Julie Luong, journaliste santé le 02/08/2010 - 00h00
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Les symptômes


Un effort violent (lié à la pratique sportive, à l'acte sexuel, à la constipation, à l'énervement...) constitue souvent le facteur déclenchant. La rupture d'anévrisme se manifeste par un mal de tête extrêmement violent, comparable à "un coup de poignard dans le crâne". Il peut être associé à des symptômes neurologiques: troubles de la parole, de la force et de la conscience (somnolence, coma).

Traiter l'anévrisme


L'intervention, qui doit se faire dans les 24 à 48 h, a pour but d'éviter que l'anévrisme ne saigne une deuxième fois car ce deuxième saignement est souvent fatal. Le traitement le plus courant est l'embolisation (90% des cas). Elle consiste à boucher le sac de l'anévrisme en y plaçant de petits filaments de platine. Ces filaments sont introduits via de fins cathéters introduits dans les vaisseaux. Lorsque l'embolisation n'est pas possible, on aura recours à la chirurgie (ouverture du cerveau). Celle-ci est par contre systématiquement utilisée lorsque la rupture a donné naissance à un hématome qui comprime le cerveau.

Publié par Julie Luong, journaliste santé le 02/08/2010 - 00h00 Merci au Pr Boris Lubicz, chef de la neuroradiologie interventionnelle à l'Hôpital Erasme à Bruxelles
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paty

bonjour
j ai été moi meme opérée d une rupture d anévrisme l année dernière pars le <"coordonnées du médecin supprimées par le modérateur"> et je peux vous dire que ce monsieur est un grand monsieur je lui dois la vie, encore merci professeur

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