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Quelles sont les conséquences d’une maladie de Lyme ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 15/04/2008 - 00h00
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Des manifestations diverses de la maladie de Lyme

Ces signes plus tardifs sont nombreux et variés ; ils dépendent de la zone du corps que la bactérie aura contaminé.

  • Le lymphocytome (1 à 3% des patients) : C’est un nodule bénin, rouge ou violet, qui peut mesurer entre 1 et 5 centimètres de diamètre. Il peut durer plusieurs mois.
  • Les atteintes neurologiques (3 à 15% des patients en l’absence de traitement) : paralysie du nerf facial, douleur, parésie (perte de la motricité d’une ou plusieurs zones du corps), maux de tête.
  • Les atteintes cardiaques (1 à 5% des patients) : l’influx électrique qui permet au cœur de battre correctement ne se fait plus correctement.
  • Les troubles des articulations : une arthrite liée à la maladie de Lyme peut apparaître des années après la morsure de tique. Elle touche une ou peu d’articulations, le plus souvent de grosses articulations comme les genoux. Dans moins de 10% des cas, cette arthrite résiste au traitement.
  • L’acrodermatite chronique atrophiante (moins de 5% des patients) : elle touche surtout les femmes et peut apparaître jusqu’à 10 ans après l’infection. Des lésions rouges apparaissent, puis la peau s’atrophie et devient fine. Les patients souffrent aussi souvent de fortes douleurs.
  • La neuroborréliose tardive (moins de 5% des atteintes neurologiques) se manifeste par des atteintes des muscles qui progressent lentement.

Précisons que toutes ces atteintes sont liées à une maladie de Lyme qui ne serait pas traitée. Les antibiotiques délivrés au moment du diagnostic permettent normalement d’éviter ces complications, ou de les guérir si la maladie n’a pas été détectée avant leur apparition.

Le syndrome post-Lyme

À l’heure actuelle, certains patients demandent à ce que l’on reconnaisse l’existence d’une forme chronique de la maladie de Lyme, ou d’un syndrome « post-Lyme », dans lequel certains symptômes persisteraient même après un traitement. Plusieurs études ont été menées sur le sujet et selon les autorités sanitaires belges, elles ne permettent pour l’instant pas de prouver l’existence de ce syndrome, et encore moins l’intérêt de donner des antibiotiques de façon prolongée, ou à forte dose, pour les contrer. 

Initialement publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 10/01/2017 - 16h38 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 15/04/2008 - 00h00

BAPCOC – Borréliose de Lyme, 2016.

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