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Prolapsus, descente d'organes : les solutions ne manquent pas

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 13/12/2016 - 17h00
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Le prolapsus génital, plus communément appelé descente d'organes est très fréquent chez la femme. Il s'agit de la descente d'un ou plusieurs organes du petit bassin : vessie, rectum, utérus, vagin. Ces organes normalement soutenus par des ligaments internes et les muscles du périnée descendent lorsque ces muscles et ligaments se distendent et s'affaiblissent à l'occasion d'un accouchement difficile par voie basse ou après une intervention chirurgicale ou à la ménopause. Les inconvénients vont de la gêne à l'incontinence urinaire. Les solutions thérapeutiques passent par la prévention, les traitements médicaux, la rééducation et la chirurgie.

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Pourquoi et comment se font les prolapsus ?

L'homme est le seul mammifère pour lequel la station debout est habituelle en dehors des phases de repos. Le poids des organes présents dans le bassin est donc entièrement supporté par le plancher pelvien avec l'aide de ligaments qui font office de "haubans". Or ces ligaments, comme les muscles du périnée, peuvent parfois se distendre ou s'affaiblir, ce qui peut entraîner une descente d'organes.

Qu'est-ce qui peut favoriser une descente d'organes ou prolapsus ?

Tous les accouchements distendent les muscles du périnée, mais c'est normalement temporaire.

S'ils se répètent ou si un accouchement difficile nécessite des forceps qui distendent un peu plus le périnée, celui-ci pourra rester distendu et jouera moins bien son rôle de plancher de soutien des organes du petit bassin. Le mécanisme est différent en ce qui concerne la ménopause: elle entraîne une nette diminution de la sécrétion en estrogènes. Or les estrogènes participent à la tonicité et à l'élasticité des tissus. Leur déficit entraînera donc par perte d'élasticité l'affaiblissement du plancher pelvien.

Une intervention chirurgicale dans le pelvis peut également favoriser un prolapsus lorsque la paroi interne du plancher pelvien est incisée et imparfaitement recousue en fin d'intervention. Enfin certaines personnes présentent un affaiblissement congénital du plancher pelvien.

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 03/02/2012 - 14h35 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 13/12/2016 - 17h00

Le prolapsus génital et son traitement. Jacque Barrat. Editions Masson.

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