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C’est la dernière folie, « le » jeu qui passionne des milliers d’adeptes, et énerve le reste du monde. Il a causé des accidents de voiture, été détourné par des activistes syriens pour éveiller les consciences, et par des restaurants pour faire leur pub. Et si Pokémon GO était bon pour votre santé ?
Pokémon GO et vous
Vous avez déjà entendu parler de cette application ? Elle est disponible gratuitement pour les téléphones portables. Le principe est simple – il faut attraper des petits « monstres de poche », les fameux Pokémon, et les collectionner. Certains sont rares et précieux, d’autres tout à fait communs. Le côté unique de cette application, c’est que les Pokémon se trouvent dans le vrai monde. Ou peut-être que le vrai monde est dans le jeu… L’application se lie avec le système de positionnement de votre gsm et vous alerte quand vous vous trouvez près d’un Pokémon virtuel, pour que vous puissiez l’attraper.
C’est la première fois qu’un jeu demande d’interagir avec la réalité de cette manière – on parle de réalité augmentée, puisqu’on se trouve par exemple dans une rue et que l’on peut y observer à la fois la réalité et le monde du jeu.
Pour ou contre Pokémon GO ?
Pokémon GO a de nombreux aspects négatifs, ou problématiques. C’est encore une chose qui nous accroche plus fort à nos téléphones et nous éloigne de la conscience d’où nous sommes et de ce que nous faisons. En général, pas le genre de chose que nous recommanderions. Mais en l’occurrence, cela pourrait aussi être du positif. En effet, les témoignages sont déjà nombreux pour signaler que Pokémon GO encourage des personnes, même très sédentaires, à bouger pour trouver encore plus de créatures. Et comme il faut prendre le temps de les trouver, on ne bouge pas en voiture, mais bien à pied. Or tout ce qui nous motive pour augmenter notre activité physique est un plus !
Autre aspect positif : Pokémon GO semble aider certaines personnes qui souffrent de troubles anxieux. Le côté « jeu » distrait de la réalité, ce qui peut permettre à certains de déjouer leurs peurs. Agoraphobie, phobie sociale et autres ne résistent pas toujours à la motivation d’attraper le prochain petit monstre…