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Nouvel espoir pour les cardiaques

Publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 21/01/2003 - 00h00
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Restaurer une fonction normale

Celles-ci se fixent naturellement dans le muscle cardiaque et, comme cela a été montré chez l'animal, devraient produire des cellules musculaires cardiaques. Après quelques semaines, cette intervention devrait restaurer une activité musculaire, sinon normale, tout au moins suffisante pour assurer une vie normale du patient. Les intérêts de la méthode sont multiples.

  • D'abord, elle permet d'éviter une greffe et ses conséquences.
  • Ensuite, il n'y a pas de risque de rejet puisque les cellules souches proviennent du patient lui-même.
  • De plus, l'intervention est plus rapide (2h) et moins onéreuse. Le patient peut en effet sortir de l'hôpital après 24 heures.
  • Enfin, en cas d'échec, le patient pourra subir une nouvelle intervention ou même une transplantation cardiaque.
Bien sûr, ceci ne s'adresse pas (encore) aux patients ayant subi un petit infarctus. Tout d'abord, on n'a pas encore bien évalué la balance entre le risque et le bénéfice pour ces patients. Ensuite rappelons-le, l'objectif des cardiologues de l'OLV d'Alost est d'éviter la transplantation, laquelle n'est pas non plus indiquée chez ces patients. Nul doute que si les résultats sont bons, les indications devraient s'étendre. Pour cela, il faudra attendre encore quelques mois après cette première greffe et celles prévues (5 ?) qui suivront.Cela montre, en tout cas, que la Belgique regorge de chercheurs de très haut niveau, ce que nous avons parfois tendance à oublier…
Publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 21/01/2003 - 00h00 Communiqué de presse de OLV Aalst 14/01/03
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