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Intestin irritable : la piste de la psychothérapie

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/01/2016 - 16h01
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Aller voir un psy pour des maux de ventre ? Dans le cadre de l’intestin irritable, ce n’est pas une mauvaise idée, selon une étude récente qui fait le point sur les connaissances scientifiques actuelles. 

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Les psychothérapies efficaces contre l’intestin irritable

Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble fonctionnel très fréquent : dans le monde entier, il affecte environ 11% de la population. Une étude importante vient de se pencher sur l’effet de la psychothérapie sur les symptômes de l’intestin irritable. Les résultats sont très encourageants : les psychothérapies sont en effet efficaces non seulement au moment du traitement, mais aussi sur le plus long terme, 6 ou même 12 mois après avoir cessé de voir le ou la thérapeute. C’est évidemment intéressant pour tous les patients, parce que l’intestin irritable a un impact important sur la qualité de vie et qu’il est difficile à traiter par des médicaments.

Quelle psychothérapie contre l’intestin irritable ?

La méta-étude a réuni les résultats de plusieurs travaux de recherche menés sur l’intestin irritable et les psychothérapies. Plusieurs thérapies ont été évaluées : les thérapies cognitives et comportementales, la relaxation, et l’hypnose. L’impact de toutes ces techniques était le même, avec des différences statistiquement insignifiantes. De même, le mode de cette thérapie (en face à face ou par internet) ne semblait pas nuire à l’efficacité. Et les thérapies en groupe ou seul à seul sont aussi tout aussi actives. Le nombre de sessions ou la durée de la thérapie ne sont pas non plus liées à une modification de l’effet.

Ceci ne signifie pas forcément que toutes les psychothérapies se valent, mais plutôt qu’il faut plus d’études pour le déterminer.

Initialement publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/01/2016 - 16h01 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/01/2016 - 16h01

Laird, K.T. et al., Clin Gastroenterol Hepatol. 2015 Dec 22. pii: S1542-3565(15)01706-1. doi: 10.1016/j.cgh.2015.11.020. [Epub ahead of print]

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