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Infarctus du myocarde, une course contre la montre

Publié par Isabelle Eustache : Adaptation : Danielle Pickman, Journaliste scientifique le 01/10/2002 - 00h00
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Quand douleur il y a :

Elle est plutôt rétro-sternale, irradiant souvent des deux côtés de la poitrine avec une prédilection du côté gauche, souvent également vers le bras gauche et vers les mâchoires. Toutefois, dans certains cas, elle peut débuter dans la région abdominale ou dans le dos, simulant alors un problème digestif ou rhumatismal, pouvant alors causer des erreurs de diagnostic. D'autres signes accompagnant peuvent se manifester, tels que :

  • des nausées, des vomissements,
  • des sueurs et des malaises d'intensité variable. Dans tous les cas, cette douleur est appelée à durer plus de 30 minutes et fréquemment plusieurs heures. Elle doit impérativement constituer un signal d'alerte.
Toutes douleurs de la poitrine n'étant pas liées à un problème cardiaque, seule la pratique en urgence d'un électrocardiogramme permettra de confirmer le diagnostic.Les patients souffrant d'angine de poitrine présentent habituellement des crises douloureuses brèves pouvant être atténuées par la prise de Trinitrine. Une durée plus longue de la crise et sa résistance à l'administration de cette substance devront alors les alerter.
En conclusion : toute douleur thoracique durant plus de 30 minutes doit vous faire craindre un infarctus et vous amener à faire appel immédiatement à une structure d'urgence !Connaître cette consigne est primordial car elle seule, permet une prise en charge précoce capable d'améliorer le pronostic de cette affection. Rappelons que l'infarctus du myocarde est malheureusement encore très souvent diagnostiqué trop tardivement.

L'éducation des patients est primordiale !

Pour une prise en charge efficace, l'éducation du patient sur sa maladie est primordiale. Notamment, il doit savoir que toute douleur prolongée ne cédant pas à la Trinitrine nécessite l'appel d'une structure d'urgence. De même, toute modification ou aggravation des symptômes nécessite une consultation. Il doit également participer très activement à la prise en charge de ses facteurs de risque et donc recevoir impérativement une éducation personnalisée portant sur :

  • le régime alimentaire,
  • la surveillance de son poids,
  • la pratique régulière d'entraînement à l'endurance.
Les acquis de cet apprentissage seront réévalués lors de chaque consultation.

Publié par Danielle Pickman, Journaliste scientifique le 01/10/2002 - 00h00
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