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L'hernie discale cervicale : attention au sport

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 09/09/2013 - 10h14
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La symbolique du cou

Rééducation contre la récidive.
Après quelques semaines de repos, l'épisode douloureux d'une hernie sera donc oublié. Mais le risque de récidive étant toujours possible, seule une rééducation qui tient compte de la forme et de la fonction particulière du cou, sera garante de guérison. Or, celle-ci n'a rien d'évident ! Desmond Morris disait du cou qu'il était "une des parties les plus mystérieuses du corps humain". Il doit effectivement maintenir la tête en équilibre grâce à un système de forces extrêmement complexe. Bien sûr, il existe des ligaments. Mais, contrairement à d'autres parties du corps, ceux-ci sont particulièrement lâches pour permettre des mouvements de grande amplitude.

Tout se joue au niveau musculaire.
Le cou est équipé de petits muscles ultra sensibles, bourrés de capteurs neurologiques, qui guident les contractions au 0,5 millimètre près. Aussi, à l'issue d'une longue immobilisation par la minerve, le kinésithérapeute devra axer son travail sur des exercices d'équilibre et de coordination oeil-tête. Ensuite, il faudra renforcer les puissantes attaches musculaires dont le rôle est précisément de soutenir la tête dans toutes les positions.

On ne muscle pas un cou comme le reste du corps.
Il s'agit de muscles monophasiques, c'est-à-dire qui répondent à la commande nerveuse par une contraction de tous les instants, lente et prolongée. En revanche, ils sont incapables de mouvements rapides. Le kinésithérapeute devra donc recourir aux exercices isométriques, comme celui qui consiste à résister à une poussée du front vers l'arrière. Enfin, étant donné que certaines hernies discales surviennent indépendamment de tout traumatisme, il convient de s'interroger sur ce que représente cette partie du corps.

Le cou investi de nombreuses significations symboliques.
En schématisant, on peut avancer qu'un sujet fortement remis en cause sur le plan psychique réagit en blessant cette zone qui représente sa capacité à maintenir la tête haute. La reconstruction passe alors par un véritable travail d'introspection. Certaines blessures permettent ainsi de progresser dans la connaissance de soi !

Initialement publié par Gilles Goetghebuer, journaliste santé le 03/05/2005 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 09/09/2013 - 10h14
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