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L'hépatite C se transmet aussi sexuellement

Publié par Dr Philippe Presles, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 20/09/2005 - 00h00
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L'hépatite C peut être transmise sexuellement en cas de pratique à risque. Une raison de plus pour promouvoir le préservatif, car l'hépatite C, quand elle devient chronique, est responsable de cirrhoses et de cancers du foie.

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La plupart du temps, le virus de l'hépatite C passe complètement inapercu, et le patient ne sait même pas qu'il a été contaminé. Dans quelques cas, le malade déclare une simple jaunisse et le diagnostic est fait grâce à une prise de sang confirmant la présence d'anticorps contre le virus. Rien de grave donc, sauf quand l'hépatite devient chronique. Le principal signe clinique est alors une fatigue qui ne finit jamais. Quelquefois, le diagnostic est fait à la suite d'un bilan sanguin dans lequel ont été demandées des transaminases. Quand elles sont élevées, cela traduit une atteinte hépatique, ce qui met sur la piste du virus. Le problème c'est qu'en plus de la fatigue, après 10 à 20 ans d'évolution chronique, le foie peut être gravement atteint, soit sous forme de cirrhose (sans avoir bu le moindre verre de trop !), soit sous la forme de cancer. Aujourd'hui, l'hépatite C est devenue une des premières causes de transplantation hépatique.

Une transmission sexuelle peut être évoquée en cas de pratique à risque

Jusqu'à présent, on pensait que le virus se transmettait essentiellement par voie sanguine (perfusion, opération, piercing, rasoir mécanique, etc.). Cela représente la grande majorité des cas de transmission. Néanmoins, l'hypothèse d'une transmission sexuelle chez les personnes qui ont une pratique sexuelle à risque, est maintenant évoquée par les scientifiques sur la base de trois arguments :

  • le risque est majoré chez tous ceux qui ont un comportement sexuel à risque,
  • la présence concomitante d'autres infections sexuellement transmissibles,
  • le virus est identique (même génotype) chez la personne infectée et chez ses partenaires sexuels.
Jusqu'à présent, on pensait que le virus se transmettait essentiellement par voie sanguine (perfusion, opération, piercing, rasoir mécanique, etc.). Cela représente la grande majorité des cas de transmission. Néanmoins, l'hypothèse d'une transmission sexuelle chez les personnes qui ont une pratique sexuelle à risque, est maintenant évoquée par les scientifiques sur la base de trois arguments :
Publié par Dr Philippe Presles, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 20/09/2005 - 00h00 Le quotidien du médecin n°7794 du mardi 6 septembre 2005.
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