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FIV : approches complémentaires

Publié par journaliste santé le 28/05/2013 - 16h10
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Près d'un couple sur six rencontre des difficultés pour avoir un enfant. L’aide médicale à la procréation peut leur apporter une aide. Mais avant et pendant une telle prise en charge médicale, que peut-on faire en parallèle pour augmenter les chances de réussite ?

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L’aide médicale à la procréation

Quelque 3000 enfants naissent chaque année en Belgique grâce à l’aide médicale à la conception. On considère qu’un couple sur 6 ou 7 rencontre des difficultés à concevoir et consulte. Pour ceux qui s’engagent effectivement dans une assistance médicale à la procréation, il existe trois techniques :

  • L’insémination artificielle (après recueil du sperme, les spermatozoïdes sont déposés au bon moment dans l’utérus).
  • La fécondation in vitro (après prélèvement, ovocytes et spermatozoïdes sont mis en présence pour une fécondation in vitro. L’embryon ainsi obtenu est ensuite transféré dans l’utérus).
  • La fécondation in vitro avec ICSI (le spermatozoïde est injecté directement dans l’ovocyte). 

Selon les cas, ces techniques nécessitent ou non une stimulation ovarienne reposant sur des traitements hormonaux, pouvant parfois entraîner des effets secondaires. Dans tous les cas, le choix de la technique dépend du bilan d’infertilité du couple. En parallèle, un soutien psychologique peut être utile, mais il convient également de ne pas s’exposer à certains facteurs connus pour diminuer la fertilité tant masculine que féminine.

Quels sont les facteurs qui influencent la fertilité ?

La fertilité diminue avec l'âge
L’âge est un facteur majeur en termes de fertilité : la fertilité chute progressivement avec l’avancée en âge. La probabilité pour une femme de tomber enceinte à chaque cycle est de 25% à 25 ans, 12% à 30 ans et 6% à 40 ans.

Tabac, alcool et fertilité ne font pas bon ménage
Le tabac, chez l’homme comme chez la femme, affecte la fertilité. Le tabagisme diminue le taux de réussite de la fécondation in vitro et augmente le risque de fausse couche. Attention, l’exposition passive au tabagisme est également néfaste à la fertilité. L’excès d’alcool pourrait influencer la fertilité. Dans tous les cas, l’alcool est à proscrire une fois le bébé en route.

Poids, environnement, gène, médicaments...
Le poids, dans le sens de l’excès ou de la maigreur, peut diminuer la fertilité. Certaines maladies génétiques, diverses pathologies générales et certains traitements médicamenteux abaissent la fertilité. Les expositions à certains produits toxiques, notamment les perturbateurs endocriniens qui altèrent la qualité du sperme. Enfin, des traumatismes, des facteurs environnementaux, voire psychologiques peuvent aussi compromettre la fertilité.

Publié par journaliste santé le 28/05/2013 - 16h10

Centre d'Assistance Médicale à la Procréation de l'hôpital Américain de Paris, www.fecondationinvitro.com. Agence de la biomédecine,  http://www.procreationmedicale.fr.
J.E. Chavarro, Reproduction 2007 22(5):1340-1347; doi:10.1093. Commission européenne sur les perturbateurs endocriniens,  http://europa.eu.int/ - Congrès de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaines (ESHRE), Vienne, Juillet, 2002. Sheynkin Y. et coll., Hum. Reprod., 20 (2) : 452-5, 2005.
(1) Levitas E et al., Fertily and Sterility, 2006 May; 85(5):1404-8.  (2) Manheimer E et al., BMJ. 2008 Mar 8;336(7643):545-9.

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