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Dépistage néonatal: jusqu'où peut-on aller?

Publié par Dr Philippe Presles le 20/11/2007 - 00h00
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Un large débat...

Pour certaines de ces affections (l'hypothyroïdie par exemple), on dispose de traitement assurant à l'enfant un développement normal. Le dépistage est donc capital, il peut faire la différence entre un enfant qui aura un retard mental important et un enfant au QI parfaitement normal. Mais pour beaucoup d'autres maladies, la médecine n'a pour le moment pas de réponse. La première interrogation est donc d'ordre éthique: dans quelle mesure peut-on proposer de dépister une maladie que l'on ne sait pas guérir? Quel bénéfice l'enfant et les parents peuvent-ils en retirer? Sans même entrer dans les considérations économiques, de nombreuses autres questions se posent, comme l'utilité du dépistage d'une maladie incurable mais latente jusqu'à l'âge adulte, l'organisation des parents autour d'un enfant malade, les risques pour les grossesses futures, etc.

Publié par Dr Philippe Presles le 20/11/2007 - 00h00 Journées internationales de biologie, CNIT Paris, 6-9 novembre 2007, communication du Dr Roselyne Garnotel du CHU de Reims.
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