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Compléments alimentaires à base de fer : pas n'importe comment !

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 06/10/2015 - 15h48
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De nombreuses femmes manquent de fer, même si elles ont une alimentation équilibrée.

Prendre un complément alimentaire à base de fer est donc fréquemment conseillé. Mais ces produits ne vont pas sans effets secondaires.

Comment en bénéficier au mieux ?

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Carence en fer : un problème fréquent, surtout pour les femmes

Les compléments alimentaires à base de fer sont en vente libre, et ils sont régulièrement consommés.

Il faut dire que la carence en fer est un problème fréquent, même dans les pays industrialisés où l'alimentation est de bonne qualité. Les femmes sont plus souvent touchées : 13,5% d'entre elles manquent de fer, selon une étude française datant de 2006 (1). C'est logique, puisque pendant la majeure partie de leur vie les femmes subissent chaque mois des pertes de sang qui diminuent leur stock de fer.

Quels sont les effets secondaires des compléments alimentaires à base de fer ?

Si les compléments alimentaires à base de fer ont la cote, il ne faut pas oublier qu’ils entraînent souvent des effets secondaires. Le principal et le mieux connu est la constipation. Une supplémentation en fer peut également provoquer des nausées, voire des vomissements. De manière plus anecdotique, avaler du fer modifie la couleur des selles, qui deviennent souvent noires. C'est sans gravité, mais cela peut inquiéter !
Ces effets secondaires sont assez difficiles à maîtriser. Quand la prise de fer est nécessaire mais mal supportée, l'utilisation de laxatifs légers peut diminuer la constipation. Contre les nausées et les vomissements, il est conseillé d'augmenter progressivement la dose de fer, c’est-à-dire de commencer par une très faible dose puis augmenter petit à petit. Sur conseil du médecin ou du pharmacien, prendre le complément le soir avant d'aller se coucher peut aussi diminuer les inconvénients ressentis.

Initialement publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 16/04/2012 - 12h07 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 06/10/2015 - 15h48

Dr Benjamin Bailly, hématologue à l'hôpital Erasme à Bruxelles.
(1) Etude nationale nutrition santé, Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Usen), 2007.

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