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Comment faire face à l'anthrax?

Publié par Dr Marc Sertyn le 10/11/2001 - 00h00
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La Santé publique mettra sous peu sur son site la voie à suivre en matière d'anthrax. Voici des extraits de sa directive concernant l'anthrax:

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Si une prophylaxie est estimée nécessaire (ce qui n'est pas encore le cas), ce sont les fluoroquinoléines orales qui sont le traitement de choix, y compris pour les femmes enceintes. Si les fluoroquinoléines orales ne sont pas disponibles ou sont contre-indiquées, la doxycycline est l'alternative acceptable. Les enfants recevront une prophylaxie à base de fluoroquinoléines ou de doxycycline per os. La prophylaxie est continuée jusqu'à l'exclusion de l'exposition au bacille du charbon.

Si la décontamination est indiquée, les personnes exposées seront invitées à se dévêtir et à placer leurs effets personnels dans des sacs de plastic et à se doucher abondamment à l'eau savonneuse. Les sacs de plastic seront étiquetés clairement au nom de leur propriétaire, avec leur numéro de téléphone, et avec un inventaire du contenu du sac. Les effets des personnes seront gardés jusqu'à l'obtention de la preuve d'une agression biologique et retournés à leur propriétaire si ce n'est pas le cas. Pour les incidents comportant une lettre contaminée ou suspecte, l'environnement mis en contact avec la lettre ou son contenu seront décontaminés avec une solution d'hypochlorite à 0.5%, (une dose d'eau de javel pour 10 d'eau) après l'enquête criminelle. Un traitement identique peut être recommandé pour décontaminer les vêtements.En outre, un vaccin contre l'anthrax a été autorisé pour l'usage humain. Il est fabriqué et distribué par BioPort, Corporation, Lansing, Michigan (USA). Le vaccin est un vaccin acellulaire recommandé à certaines professions en contact avec les dérivés animaux et aux militaires. L'anthrax est diagnostiqué en isolant le bacille du charbon du sang, des lésions de peau, ou des sécrétions respiratoires (par examen direct et culture) ou en mesurant les anticorps spécifiques dans le sang des personnes suspectes.

Publié par Dr Marc Sertyn le 10/11/2001 - 00h00 Journal du médecin (17 octobre 2001) ©MediMediaNet
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