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Comment aider son enfant à mieux s'endormir?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 30/10/2012 - 10h02
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Dès la naissance, les nuits blanches éprouvent les parents. Ensuite, il faut organiser et pérenniser le rituel du coucher. Ce dernier est particulièrement important, car il apporte une sécurité affective.

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Sommeil de l'enfant: le premier défi des parents!

Le premier défi des jeunes parents est de faire dormir bébé.

Tout commence avec l'indispensable réponse à la faim pressante du nourrisson, à toutes heures de la nuit. Ensuite, il faut affronter les maux de ventre, les dents qui percent ou la peur du noir. Et enfin, convaincre les enfants d'aller se coucher à l'heure dite, combattre les difficultés d'endormissement et les réveils précoces, affronter les angoisses et les cauchemars, ainsi que les visites et les appels nocturnes.

Une famille est composée d'un ensemble de personnes qui n'ont pas les mêmes habitudes de sommeil, ni les mêmes besoins. Si la différence est flagrante entre adultes et enfants, elle existe également entre les frères et sŒurs.

En effet, chaque enfant est différent et a ses propres besoins de sommeil. Il faut donc composer, tout en fixant des horaires.

Par ailleurs, il y a deux dimensions au sommeil en famille. L'une est familiale, l'autre génétique. Ainsi, à côté de l'histoire de la famille, il y a la typologie de sommeil transmise par les parents.

Sommeil: l'enfant a d'abord besoin d'une sécurité affective

S'endormir est angoissant pour un enfant.

Lui apprendre à dormir consiste à lui apporter une sécurité affective qui lui permettra de s'abandonner au sommeil, d'y entrer en toute confiance. Les rituels du coucher, comme la petite histoire racontée ou le câlin, jouent donc un rôle important.

Ce passage de l'éveil au sommeil est essentiel. L'enfant doit être rassuré: pas question de bâcler cet instant sous prétexte que l'on est pressé... car le sacrifice de ce moment privilégié peut entraîner des troubles du sommeil.
Toutefois, ce rituel ne doit pas s'éterniser. Il doit être marqué par un début et une fin, cette dernière signifiant à l'enfant qu'il peut s'endormir en toute sécurité.

Attention, les parents porteurs d'une angoisse par rapport au sommeil doivent être attentifs à ne pas transmettre cette peur à leur enfant.

Initialement publié par Isabelle Eustache, adapté par Marion Garteiser, journaliste santé le 06/09/2005 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 30/10/2012 - 10h02
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