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Chikungunya : faut-il avoir peur des piqûres de moustique en Europe ?

Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 31/07/2014 - 16h06
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Pour l’instant, le risque d’attraper le chikungunya en Europe est très faible.

Il est cependant plausible, et même envisagé par les autorités. Ce risque augmente parallèlement à la progression de l’épidémie aux Antilles.

Explications et zoom sur les symptômes qui témoigneraient d’une infection par le virus du chikungunya.

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Où peut-on attraper le chikungunya ?

Le moustique tigre, genre Aedes albopictus (facilement reconnaissable à ses rayures noires et blanches), est le vecteur du virus du chikungunya.
Le virus est transmis à l’homme lorsque celui-ci se fait piquer par un moustique tigre porteur du chikungunya.

À noter que le moustique tigre peut aussi être porteur d’autres virus, comme celui de la dengue.

Aux Antilles où sévit actuellement une épidémie. Mais aussi en Europe, où une épidémie de chikungunya pourrait être envisagée. Cette hypothèse est basée sur le nombre de voyageurs susceptibles de revenir chez eux avec le virus, et sur l’implantation du moustique tigre dans le Sud de l'Europe qui ne cesse de progresser : Italie, Sud de la France, Grèce, Espagne, Croatie...

Des cas de chikungunya ont déjà été rapportés en France (tous d'importation). Et en Italie, une petite épidémie de chikungunya a été constatée en 2007.


Comment peut-on attraper le chikungunya en France métropolitaine ?

Le risque est actuellement très faible et essentiellement d’importation selon le scénario suivant : après un séjour aux Antilles ou en Guyane, un voyageur revient en Europe porteur du virus, sans le savoir, car il s’est fait piquer sur place par des moustiques tigres.

S’il se fait à nouveau piquer par des moustiques tigres en Europe, ces derniers deviennent alors eux aussi porteurs du virus, qu’ils peuvent ensuite inoculer à d’autres personnes n’ayant jamais mis les pieds sous les tropiques. La chaîne de la contamination s’installe ainsi, de personne à personne, mais indirectement via les piqûres de moustiques contaminés. 

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 04/08/2014 - 01h00 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 31/07/2014 - 16h06

Ministère de la Santé, http://sante.gouv.fr/le-chikungunya.html, 5 mai 2014. Institut de veille sanitaire (InVS), http://www.inpes.sante.fr. Vigilance moustiques, http://vigilance-moustiques.com/, juin 2014.

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