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Cancers de l'utérus : le dépistage

Mise à jour le 03/12/2010 - 13h37
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Contrairement au cancer de l'endomètre, le cancer du col de l'utérus présente la caractéristique de pouvoir être évité par un dépistage régulier : en effet, plusieurs années séparent l'apparition de cellules anormales et celle d'un cancer.

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Les cancers de l’endomètre

Il n’existe pas d’examen spécifique pour le dépistage des cancers de l’endomètre.

Le frottis cervico-vaginal, qui est le principal examen de dépistage du cancer du col de l'utérus, n'est pas efficace pour la détection d'un cancer de l'endomètre.

Le cancer de l'endomètre apparaît rarement avant la ménopause, tant que la femme a des cycles menstruels réguliers. On le détecte parfois dans la période où le cycle devient irrégulier et où les menstruations disparaissent.

Le symptôme le plus courant est alors la présence de saignements vaginaux.

La réapparition de saignements vaginaux après la ménopause doit immédiatement être signalée à un médecin.

Ces pertes peuvent être aqueuses, plus ou moins colorées de sang. Ce symptôme du cancer de l’endomètre est bien connu des gynécologues. Il les conduit à réaliser des prélèvements directement dans l’utérus.

Les cancers du col de l’utérus

Toutes les femmes doivent bénéficier d'au moins un examen gynécologique par an, dès le début de leur vie sexuelle.

Lors de l'examen gynécologique, le médecin introduit dans le vagin un instrument appelé spéculum qui lui permet d'observer la partie supérieure du vagin et du col de l'utérus. Le médecin pratique ensuite un toucher vaginal, qui consiste à palper, par deux doigts introduits dans le vagin, les organes de la région pelvienne (le « bas ventre »).

Cet examen est aussi l’occasion de réaliser un frottis cervico-vaginal : à l’aide d’un petite brosse ou d’une spatule, le médecin prélève un échantillon de cellules au niveau du col de l'utérus et du fond du vagin. Le prélèvement est très rapide et indolore. Il est étalé sur une lame de verre puis envoyé dans un laboratoire d'analyses. La lame est alors observée au microscope par des spécialistes qui examinent les cellules recueillies, leur type et leur quantité.

Bénéficier régulièrement d’un frottis est le meilleur moyen de repérer des lésions précancéreuses et des lésions cancé­­reu­ses précoces, faciles à traiter.

Le frottis cervico-vaginal permet ainsi de prévenir le développement des cancers du col de l'utérus, des cancers qui sont par ailleurs le plus souvent asymptomatiques.

Il est recommandé de faire pratiquer un frottis tous les deux à trois ans (après deux premiers examens nor­maux réalisés à un an d’intervalle), ceci dès le début de sa vie sexuelle et jusqu’à 65 ans environ.

Initialement publié le 26/06/2007 - 02h00 et mis à jour le 03/12/2010 - 13h37
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