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Cancer de la peau : vivre avec la maladie

Mise à jour le 29/01/2010 - 01h00
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Même si le pronostic de la maladie est favorable, la possibilité d'une récidive ou d'une nouvelle tumeur pèse sur les patients. Cette épée de Damoclès peut rendre le quotidien très difficile à vivre ; aussi, hormis les conseils très pratiques concernant le suivi du traitement et la surveillance à long terme, il ne faut pas hésiter à se rapprocher d'associations de patients ou de professionnels dédiés (psychologues, psycho-oncologue...).

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Les suites immédiates de la chirurgie

Selon la nature de la chirurgie, la toilette quotidienne peut nécessiter certains ajustements dans les premiers temps, jusqu’à cicatrisation complète ; en effet, les bains sont généralement proscrits et les douches peuvent être non recommandées.

Les pansements sont plus ou moins complexes à réaliser et sont requis durant quelques jours à quelques semaines suivant l’opération, selon la technique chirurgicale. Lorsque c’est nécessaire, une aide infirmière à domicile sera proposée.

Ensuite, le retrait des points de suture se fait selon le calendrier donné par le médecin, dans les 5 à 15 jours qui suivent ; dans certains cas, des fils biorésorbables sont utilisés. Ils permettent de s’affranchir du retrait par la « bio-dégradation » naturelle et progressive du fil dans les tissus du patient.

La vie après…

Un patient ayant déjà eu un mélanome ou un carcinome cutané possède plus de risque de développer une nouvelle lésion cancéreuse qu’une personne n’ayant pas d’antécédents personnels. Ceci est particulièrement vrai dans les mois suivants le traitement : il n’est pas rare de diagnostiquer un nouveau mélanome dans les 1 à 2 ans suivants le premier épisode.

Par ailleurs, le risque de récidive de la tumeur traitée ne peut être écarté dans les premières années suivant sa prise en charge. Toutes les personnes ayant été traitées pour un mélanome ou un carcinome sont donc considérées comme à risque de récidive.

A ce titre, plusieurs attitudes leurs sont recommandées :

  • Apprendre le principe de l’autosurveillance et la pratiquer au moins une fois tous les 3 mois ;
  • Consulter son spécialiste au moins une fois par an pour les carcinomes ; un suivi plus rapproché est généralement requis dans les premiers temps suivant le traitement d’un mélanome, ou lorsque les risques de récidive d’un carcinome sont particulièrement forts ;
  • Adopter systématiquement toutes les recommandations de protection vis-à-vis de l’exposition solaire ;
  • Ne pas exposer la cicatrice au soleil sans protection durant les 1 à 2 premières années. La cicatrice est un lent phénomène de réparation cutanée : il faut en général attendre deux ans pour qu’elle prenne son aspect définitif. Si, au terme de cette évolution, le résultat ne devait pas être esthétiquement satisfaisant et devenait gênant pour le vécu du patient, un traitement local pourrait être envisagé (principalement laser).

Initialement publié le 20/06/2005 - 02h00 et mis à jour le 29/01/2010 - 01h00
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