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Bébé fivette : des risques à mesurer

Publié par Adaptation Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 01/04/2002 - 00h00
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Selon deux études, l'une américaine, l'autre australienne, la procréation médicalement assistée ne serait pas sans risque sur le devenir des enfants. Les bébés " éprouvette " auraient en effet deux fois plus de risque que les autres de naître avec un petit poids de naissance ou d'être atteint de malformations congénitales. Bien que peu élevés, ces risques doivent être connus des parents avant toute prise de décision.

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Les progrès de la procréation médicalement assistée ont fait le bonheur de nombreux couples stériles, leur permettant de découvrir la joie d'être parents. Ces avancées sont essentiellement dues au développement de deux techniques majeures : la fécondation " in vitro " ou FIV et la technique de l'ICSI.

Techniques différentes

La fécondation " in vitro ", première en date, permet à un ovule et à un spermatozoïde de se rencontrer dans une éprouvette lorsque cela n'est pas possible de facon naturelle (difficulté d'ovulation, malformation des trompes). Une fois l'Œuf fécondé, il est implanté dans l'utérus de la mère. Le développement du fŒtus suit alors son cours normal.L'ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde) est une technique plus récente davantage utilisée lors de stérilité masculine. Comme son nom l'indique, elle consiste à injecter directement le spermatozoïde dans l'ovule. C'est le cas par exemple, lorsque les spermatozoïdes n'ont pas la mobilité suffisante ou sont incapables de pénétrer seuls dans l'ovule.

Que sont devenus les bébés " éprouvette " ?

Une vingtaine d'années après la naissance du premier bébé éprouvette, Louise Brown (1978), les scientifiques ont pris suffisamment de recul pour dresser un bilan. Que sont devenus ces bébés ? Se sont-ils développés normalement ? Les procédés liés à leur procréation n'ont-ils pas généré un risque d'anomalies accru ? La réponse à cette dernière question semble être positive si l'on en croit les résultats récents de deux équipes de chercheurs, l'une australienne, l'autre américaine.

Publié par Adaptation Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 01/04/2002 - 00h00 Hansen et coll. New England Journal of Medicine 2002; 346:725-730 Schieve et coll. New England Journal of Medicine 2002; 346:731-737
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