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Athlétisme : les sauts

Mise à jour le 17/02/2014 - 09h54
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3. Conseils pratiques

L'acquisition d'un bon geste technique, quel que soit le saut pratiqué (en longueur, hauteur, triple-saut ou à la perche), demande un entraînement régulier et les conseils d'un technicien (professeur d'E.P.S. ou l'entraîneur). Pour allier ces deux impératifs avec le plaisir de faire du sport entre amis, il est conseillé de s'inscrire dans le club d'athlétisme de votre ville.

Pour commencer, une paire de chaussure et un short seront suffisants, plus tard vous achèterez une paire de chaussure à pointe afin de mieux accrocher le TARTAN (surface synthétique ocre qui recouvre la piste) ce qui améliorera votre adhérence, donc vos performances.

Les épreuves de saut comportent 3 à 6 essais, ce qui peut prendre 1 à 2 heures, il faut donc penser à s'échauffer régulièrement avant chaque nouveau saut, à boire et à manger afin d'éviter une hypoglycémie ou une déshydratation.

4. Principales Pathologies

Quel que soit le saut pratiqué, l'effort est brutal, intense, et provoque des contraintes importantes du rachis lombaire (bas du dos).

Muscles, tendons et dos sont les principales victimes de ce sport :

  • Lésions musculaires les plus fréquentes (élongation, claquage, déchirure ou rupture) des muscles de la cuisse (quadriceps ou ischio-jambiers) ou du mollet (jumeaux ou triceps sural), le lendemain vous pouvez souffrir de courbatures si vous n'avez pas étiré vos muscles en fin d'entraînement.
  • Lésions tendineuses (tendinite ou rupture) du genou, de la cheville (entorse et tendinite d'Achille suite à la course ou lors de la réception) ou du bassin (pubalgie).
  • Lésions cutanées (ampoules ou échauffement plantaire).
  • Lombalgies par manque d'assouplissement des muscles dorsaux et cambrure exagérée (surtout chez les athlètes de race noire), rarement des sciatiques.

Exceptionnellement, la réception du saut se fait en dehors des tapis en mousse prévus pour cela, le sportif peut alors se blesser comme lors de n'importe quelle chute (fracture du poignet ou du bras, entorse de cheville ou de genou).

Au niveau cardiaque, un entraînement excessif et mal conduit peut provoquer une hypertension artérielle par une musculation aberrante du coeur, voire un infarctus si le sportif est fumeur, il est donc nécessaire d'éviter les facteurs de risque cardiaque que sont le tabac et l'excès de graisse (cholestérol), de bien s'échauffer avant l'entraînement.

Initialement publié le 26/07/2002 - 02h00 et mis à jour le 17/02/2014 - 09h54
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